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Dame Vivi

14 décembre 2008

Ca y est !

Après des mois d'absence, et de galères !

J'ai l'immense honneur de vous annoncer que mon mec est parti hier !

Enfin sa mère est venu le récupérer avec ses affaires et son chat ...

Gros moment de blues hier soir... au bout de 7 ans ça fait tout drole...

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23 avril 2008

Envie et Appréhension

Dans exactement 15 jours je serai sur la route, direction Seignosse (Landes), afin de passer une semaine seule. J'ai hâte d'y être.

Projets : se poser, s'aérer, réapprendre à ne penser qu'à moi, me faire plaisir.

En même temps...
J'appréhende le fait de me retrouver seule dans un endroit inconnu. Peut-être que je ne parlerai à personne pendant 8 jours, que je serai complétement désocialisée. Peut-être que j'oserai à peine sortir de l'appart, juste histoire d'aller faire une petite balade, les courses nécessaires à ma survie, et puis hop retour dans mon cloître ! Il faudra que je me fasse violence pour sortir dans ce monde extérieur totalement inconnu.

Ce sera une sorte de retraite spirituelle, s'y retrouver seule pour m'y retrouver MOI.

Laisser aller mon esprit pour que j'entende ce que ma petite voix intérieure a à me dire. Peut-être que cette petite voix deviendra un grand cri...

ENVIE et APPREHENSION, il y a décidemment du tri à faire dans ma tête.

12 mars 2008

Le fond du problème. Ananlyse psychologique.

Après ces quelques semaines d'abstinence de blog, et de réflexion sur le fait que je n'arrive pas à larguer mon mec, j'ai peut-être une réponse...

Laquelle ? me direz-vous

Comme toute analyse psychologique, cela remonte à l'enfance (allongez-vous sur le fauteuil...c'est bon vous y êtes ? Moi j'y suis !)

Mon père était alcoolique. J'ai grandi avec. Le bon jours... et les mauvais. Dans les mauvais il était exécrable, et cela pouvait durer plusieurs jours. Quand il était à moitié plein comme une barique (parce que lorsqu'il était vraiment plein c'était feu d'artifice !) il avait certaines expressions du visage. Aujourdh'ui encore (cela fait quasi dix ans qu'il est décédé d'un cancer de la gorge) avec mon frère et ma soeur on imite ces mimiques.

Monsieur Pat quand il a un coup dans le nez, c'est à dire presque tous les soirs, a les mêmes mimiques qui me rappellent mon père.

Ma mère a été incapable de le mettre dehors, malgré plusieurs renez-vous chez un avocat pour une procédure de divorce, sachant que sans elle et nous, il serait devenu une épave.

Aujourd'hui, je pense reproduire le même schéma...

Je ne veux pas. Je ne veux pas revivre ce qu'a vécu ma mère, et par le même biais ses enfants, c'est à dire nous.

A croire que cela est mon destin. Mais, je ne veux pas de ce destin. Si je ne me bats pas maintenant...c'est ce qu'il risque de m'arriver.

Je le sais, et pourtant...je vais droit dans le mur, comme si c'était inévitable.

14 février 2008

Effacée

Il m'a raconté sa journée. Super.
Je lui ai raconté la mienne. Super.

Il en ai résulté qu'a ce jour je n'existe plus. Je suis effacée. Il dit à sa formation, à son stage qu'il est célibataire. Qu'u niveau niveau juridique, ce qu'il a appris, c'est par des connaissances.

Si dans ce qu'il raconte à des personnes qu'il cottoye tous les jours, je n'existe plus, pourquoi est-il encore là ? Pourquoi est-il encore dans ma vie ?

Cà fait mal à entendre, et en même temps si cela pourrait être réel.................

13 février 2008

R.A.S. mais peut-être un espoir...àcreuser

Ce soir rien à signaler, sauf que j'essaie de lui faire comprendre que s'il y avait un autre chez lui, il serait super bien. (accessoirement, je retrouverai mon chez moi, avant d'envisager, ultime tentative, de retourner chez ma mère pendant 15 jours à 3 semaines pour me ressourcer...le temps qu'il dégage, car je ne veux pas être trop brutale).

En effet,so stage pourrait lui apporter l'opportunité de trouver un logement social, et un boulot, de quoi se reconstruire...

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13 février 2008

Si seulement il pouvait y avoir un autre chez moi

Si seulement il pouvait y avoir un autre chez moi, avec une autre vie...

13 février 2008

Les bras de Morphée m'ont abandonnés

Ce week-end nouvelles gougeateries de la part de Monsieur P.

Vendredi soir, fatiguée de ma semaine, je me suis couchée vers 23H00 (oui, je sais pour un vendredi soir !).
Un quart d'heure après, j'entends Monsieur P. en pleine activité, que se passe-t-il ? Mais rien ma puce rendors-toi, je vais faire un tour dans le centre ville, je dois déposé des docs pour le foot au M. et au C. en P. (cafés brasseries).
Maintenant ? Pourquoi pas en début de soirée ? Pourquoi attendre que je sois couchée ? Sympa, SUPER SYMPA !!!
Bizarre, tout d'un coup je n'avais plus du tout envie de dormir...
Une fois, Monsieur P. parti, j'ai donc appelée ma copine L., j'ai convenu avec elle de passer la voir le lendemain en fin d'après-midi parce que la mère de Monsieur P. devait passer, et que je n'avais aucune envie de la voir.
Au final, il ne s'est absenté qu'une heure. Mais bien entendu, il était tout fier de me dire qu'il s'était fait abordé, et proposé une soirée par une superbe blonde, mais que çà ne l'interressait pas ! Mais bien sûr...

Samedi, sans embrouilles particulières, je n'ai pas réussie à éviter belle-maman, mais je ne suis restée dans l'appart que 5-10 minutes, eh bien oui, désolé mais il fallait que j'y aille, je devais passer voir ma copine L.
A la prochaine Belle-Maman ! (bien que j'espère qu'il n'y en aura pas).

Dimanche : le grand chelem.
Journée somme toute habituelle, Monsieur P. est au foot, je suis donc tranquille.
Il rentre vers 17H30. Fatigué. Presque muet. Pressé d'aller prendre un bain... et de faire une sieste.
Retour de Monsieur P. à 20H15.
Juste au moment de se mettre les pieds sous la table pour le dîner.
Gros stress le lendemain matin Monsieur P. commence un stage de 15 jours en liaison avec la formation qu'il suit. Il doit se lever à 6H15.
Coucher : 23H30.
Monsieur P. fait une tentative d'approche. Refus. Il insiste, il insiste, il insiste...
23H50, je me relève. Je fume une clope. Je me recouche.
Nouvelle tentative de Monsieur P. Refus. il insiste, il insiste, il insiste...
Bien que je ne sois pas insensible à ses avances, mais si je cède, il ne comprendra pas.
Il se calme. Je l'entends qui trifouille son réveil.
Réveil éteint. C'est décidé, il arrête sa formation, çà ne sert à rien. Dès demain il prend ses affaires, il a bien compris que c'était irréversible. Bon en fait, il partira dans la semaine, ou peut être ... un peu plus, le temps de se retourner.
Je rallume le réveil, lui explique que sa formation est importante, qu'il l'a fait pour lui, et non pour moi. Et qu'en ce qui me concerne si je lui dit "non" c'est non, ce n'est pas la peine d'insister.
Il me rétorque qu'il a très bien compris, et que je l'aurais eu à l'usure.
A l'usure ! Non Monsieur P. C'est toi qui m'a eu à l'usure depuis des mois, et des mois, et que je regrette bien qu'il n'y ait plus de canapé (sa chatte a fait une cystite dessus !), qu'il est 2H00 du mat et que maintenant j'aimerai bien dormir, qu'à cause de lui, j'aurai du sommeil à rattraper toute la semaine, mais que ça il s'en fout, que lui demain, il pourra dormir tranquillement, surtout qi une fois de plus il laisse tout tomber...
Eh bien non le cirque a duré encore une heure. J'ai fini par mettre mon réveil à 6H15 pour lui.
6H15 : Il ne veut pas y aller.
Il m'aura fallu, une demi-heure de persuasion, pour enfin le décider.

Lundi soir : retour à l'appart. Monsieur P. est tranquillement installé, ravi de sa journée très enrichissante.
Il fait comme si rien ne s'était passé...une fois de plus.

6 février 2008

Continuer sans rien changer

Après la tempête survient l'acalmie.

A force d'être exécrable, plusieurs altercations ont éclatées. Grosses crises de nerfs et pétages de plomb de part et d'autre.
Très usant moralement et physiquement.
BILAN : Devinez quoi ? Il s'est fait arrêté pour dépression et fatigue pendant huit jours. Bien sûr à cause de moi. Donc ECHEC.
Cela dit j'ai été tellement odieuse. Le pire dans tout ça c'est que je culpabilisais de le faire. Ce n'est pas dans mon tempéramment. je n'avais pas envie de lui faire du mal, mais juste lui faire comprendre.
Je l'ai retrouvé plusieurs fois en train de pleurer seul dans l'appart. La nuit il venait se coucher auprès de moi en pleurant et en me disant que tout ce dont il était sûr c'était qu'il m'aimait.

Vendredi soir dernier, après sa semaine de remise en forme sous calmants, j'ai donc décidé de changer de tactique : Le DIALOGUE.
On a donc longuement discuté, pour arriver à la conclusion que nous n'avions pas les mêmes objectifs, pas les mêmes façons de voir les choses de la vie, patati patata, enfin bref pas d'avenir ensemble.
Il m'a dit qu'après sa formation, son but c'était de changer de ville. Je lui ai donc demandé pourquoi il n'allait pas chez sa mère jusqu'au mois de juillet, puisque c'était temporaire ! Mais bien sûr que non il ne pouvait pas car il ne pourrait pas boire et fumer comme il veut chez sa maman.
Solution intermédiaire, dans ce cas OK tu restes ici, mais chacun reprend sa liberté, sort quand il veut à condition de prévenir l'autre pour ne pas qu'il s'inquiète.
Sur ces "bonnes" paroles, nous sommes partis dormir.
Le lendemain matin : Monsieur P. a fait comme si nous n'avions pas eu cette discussion, et avec en prime dans la tête plein de supers projets pour l'appart.
BILAN : ECHEC

Je ne sais plus quoi faire ! Bien sûr la solution la plus radicale serait de mettre ses affaires dehors, et puis on n'en parle plus. Mais je ne peux pas m'y résoudre, il n'a pas un rond, rien. Je ne veux pas lui faire de mal. Je veux qu'il parte mais avec des projets. Je ne veux pas qu'il laisse tomber sa formation pour aller dans la rue. C'est con à dire mais je préfèrerai qu'il se trouve une autre nana, et qu'il aille habiter chez elle. Quitte à être le dindon de la farce jusqu'au bout.
J'ai même pensé à échaffauder un plan machiavélique pour la Saint Valentin : envoyer une carte en son nom à la "Sophie" avec qui il a eu une aventure il y a deux ans, pour qu'elle reprenne contact avec lui !

En attendant je laisse la vie s'écouler jour après jour...

16 janvier 2008

Combien de temps, combien de temps, si l'on restait face à face...

Aucune évolution, sauf que depuis huit jours, je suis immonde avec Monsieur P., soit je l'ignore et ne m'interresse pas à ces monologues en préférant faire des mots fléchés, aller sur internet, regarder la télé..., soit je ne lui fais que des réflexions. je pense qu'avec ce genre d'attitude, j'espère que ce soit lui parte de lui-même puisque que je n'ai pas le courage de le mettre dehors.

Mais Pourquoi est-ce que je n'y arrive pas ?
* la peur d'être seule ? Certainement, mais en même temps je ne suis bien dans mon appart que quand il n'est pas là.
* la pitié ? Certainement, car si je le vire, je ne sais pas où il va aller, il me menace de retourner dans la rue, comme il l'a fait il y a une dizaine d'années. Il ne pourra pas retrouver un appart comme ça vu qu'il n'a pas de boulot et d'argent. Je ne pourrai pas m'empêcher de culpabiliser si je le croisai dans la rue et qu'il serait sur le trottoir, même si tout le monde me dit que ce n'est pas mon problème...
* les sentiments ? Certainement, on ne vit pas 6 ans avec une personne sans qu'il n'y en ait. Même si je pense qu'aujourd'hui ce n'est plus de l'amour que je ressens pour lui, mais plus de l'amitié. Je suis persuaduée que l'on aurait pu être des supers potes.
* Et puis certainement d'autres facteurs que je n'arrive pas (encore) à déterminer...

Pourtant, il faut aussi que je pense à moi. jene peux plus vivre comme çà, ma soeur m'a dit ce matin, que la vie de couple ce n'était pas çela, je sais qu'elle a raison. Mais je n'y arrive pas. Je suis trop lache par rapport à lui. Il en profite et me fait du chantage affectif. Au mois d'octobre quand j'avais eu la force de lui dire qu'il fallait mieux que l'on se sépare, il m'a dit qu'il allait se suicider. Du coup je ne sais pas comment faire ?

Est-ce que je lui dit que j'ai quelqu'un d'autre ? (Imaginaire, parce que je n'ai personne d'autre)
Est-ce que je lui laisse un mot sur la table, et lui laisse 15 jours pour se retourner, et moi je retourne chez ma mère pendant ce temps ? parce que le voir tous les soirs et W.E ce n'est pas possible.
Est-ce que je continue a être odieuse en me disant que c'est lui qui va partir ? Mais comme on me dit cela peut durer longtemps puisqu'il a tout son petit confort chez moi sans remuer le petit doigt...

Combien de temps ? Combien de temps...

9 janvier 2008

Ennui, quand tu nous tiens...

Pourquoi poursuivre une relation quand notre partenaire nous ennuie ?

La trève de foot oblige, Monsieur P. est resté à l'appart tout le week-end.
Le problème c'est que l'on a plus grand chose à se dire, du moins rien qui ne passionne l'autre. L'écouter parler :
- de sa vie d'il y a 15 ans, avec des personnes que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, et qu'il m'a déjà rabâchée de multiples fois, ne m'interresse pas...
- de son équipe de foot d'adolescents, et des autres dirigeants, des techniques d'entraînement, des tactiques de match, des prochaines journées de championnat, ne m'interresse pas...
- des papiers qu'il doit réunir pour sa nouvelle formation, et retriés quinze mille fois, ne m'interresse pas...

Et maintenant que sa formation est commencée, son monologue tourne autour de cela :
- J'ai son emploi du temps de la journée, heure par heure,
- j'ai la descriptions de la dizaine de personnes qui sont avec lui
- j'ai le droit au descriptif du rôle "d'agent de nettoyage" (oui, j'avais oublié de vous le préciser), qui est très différent "d'agent de propreté", et à la définition de "nettoyage" ce qui est très différent de "ménage". Eh oui ! Beaucoup de gens ignorent tout cela...

Dimanche soir, sur TMC, ils ont rediffusé "Forest Gump", je me croyais presque dans la scène où Bouba énumère à Forest les différentes manières de cuisiner la crevette !

Si j'allume la télé, ça le gène...
Si je suis sur ordinateur, ça le gène...
Si je m'enferme dans la chambre à lire un bouquin, ça le gène...
En fait, il faut que l'on mette un CD, et que je reste là en face de lui à l'écouter me raconter ses histoires.
Si je veux changer de sujet, cela fonctionne deux minutes, et puis c'est reparti, parce qu'on ne va quand même pas parler de mes histoires toute la soirée !

Bref, passer un week-end à se regarder en chiens de faïence, ça me bouffe !

Il faut que ça cesse. Il faut que j'arrête de me culpabiliser sur le fait que si je le mets dehors il n'aura nul part où aller, puisqu'il ne veut pas retourner chez sa mère. Il faut que j'arrête d'avoir peur de me retrouver seule, puisque même avec lui, je me sens seule, et qu'en plus je ne peux pas faire ce que je veux sans essuyer une réfexion. Il faut que je pense à moi. Cette année sera mon année, celle de mon épanouissement... enfin je l'espère.

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